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Paréidolie

 

Chasseurs de nuages 

Galerie Art'Course
49 a rue de la Course
67000 Strasbourg

 

Du 08 novembre au 02 décembre 2017

 

Avec : SOFIANE BAKOURI I NADJA I MAKHLOUF I JOCELYNE BESSON-GIRARD | TIPHAINE FOUQUET I JEAN MARC HURTER I JEROME

PERGOLESI I JACKY SCHIEBERLE I MUSTAPHA SEDJAL I SIMONE I ALEXANDRE VAN BUUREN

 

 

« CHASSEURS DE NUAGES »

Dans le cadre de la 10ème édition du Festival Strasbourg-Méditerranée, la Galerie Art' Course présente dix artistes qui ont répondu à l'appel à candidature. La galerie recherchait des artistes qui ont une démarche « utopiste » ou des artistes dont les œuvres témoignent de celles et de ceux qui, dans l'espoir de repousser des murs, se lancent dans des quêtes à l'issue improbable. La galerie les a trouvés...

Paréidolie

Art Vidéo I Durée 2 mn I Année 2017

 

Allongé dans l’herbe ou sur du sable, depuis mon enfance mes yeux scrutent les nuages et ils ne sont pas longs à reconnaître, ici un visage, là un mouton qui saute… Pure illusion, bien sûr, que génère notre cerveau et à laquelle les psychologues ont même donné un nom :

la “paréidolie”.

 

Une paréidolie (du grec ancien para-, « à côté de », et eidôlon, diminutif d’eidos, « apparence, forme ») est une sorte d'illusion d'optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale.

Aujourd’hui, devenu plasticien la « tête dans les nuages » en quête de nouvelles formes plastiques, des images naissent, apparaissent et se dissipent dans le ciel, à la croisée des nuages. Des figures se révèlent et déjouent mon regard. Comme dans une hallucination, le réel se déforme jusqu’à trouver une autre consistance. En deçà de formes distinctes et distinguées se dessinent des signes et des images qui, tout en ayant leur propre réalité, me ramènent au plus proche de mon inconscients. La chasse aux nuages comme ré-création plastique et en vidéo vers un autre imaginaire…

 

« Si tu regardes des murs barbouillés de taches, ou faits de pierres d’espèces différentes, et qu’il te faille imaginer quelque scène, tu y verras des paysages variés, des montagnes, fleuves, rochers, arbres, plaines, grandes vallées et divers groupes de collines. Tu y découvriras aussi des combats et figures d’un mouvement rapide, d’étranges airs de visages (…). Il en est de ces murs et mélanges de pierres différentes comme du son des cloches, dont chaque coup t’évoque le nom ou le vocable que tu imagines.» Léonard de Vinci